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Aile |
Bord plat d'une assiette |
Alsing |
Broyeur cylindrique chargé de boulets ou de galets utilisé pour le broyage des pâtes/émaux (ou aussi moulin)
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Assiette |
Apparu au XVIe siècle cet objet a remplacé le tranchoir (pour aliments solides) et l'écuelle (pour aliments liquides). En bois ou en terre cuite chez les gens du peuple, en étain chez les bourgeois, en métaux précieux chez les nobles. A partir du XVIIIe elle est en faïence puis en porcelaine. |
Argile |
Roche sédimentaire à base de silicates d'alumine hydratés. Matériau plastique, cohésif qui durcit à la cuisson. Matériau de base de la poterie. Du Grec "Keramos", d'où le terme générique de céramique |
Avant-courreur |
Échantillon test avant production |
Filet le plus large |
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Ballon de terre |
Boudin de pâte |
Barbotine |
Pâte liquide destinée au coulage |
Barrolet |
Récipent en terre muni d'un bec ou plume, avec lequel on dessinait autrefois un motif sur l'engobe. Remplacé depuis par la poire en caoutchouc |
Bassin |
Partie centrale de l'assiette qui reçoit les aliments |
Bec |
Partie verseuse sur une cafetière ou sur une théière |
Biscuit |
État de la pâte après la première cuisson à haute température |
Blanc |
Désignation des produits émaillés non décorés destinés aux décors sur émail |
Bleu de four (ou de sevres) |
Obtenu par application directe d'oxyde de cobalt sur la porcelaine ou par décalque sous émail en cuisson de grand feu à 1360-1380°C |
Bobéchon |
Modèle en forme de cône pour former l'entonnoir de coulée d'un moule |
Bone china |
De l'anglais bone = os et china = porcelaine. C'est un mélange de cendre d'os (phosphate tricalcique) de kaolin et de feldspath qui donne une porcelaine dure d'une blancheur et d'une translucidité inégalée. Sa technique décoration s'apparente à celle des faïences. |
Boudin |
Pain de pâte cylindrique après étirage destiné au façonnage |
Bridage |
Dispositif pour empêcher les déformations des pièces lors du séchage ou de la cuisson |
Brunissage |
Opération qui accentue l'éclat de l'or, par polissage manuel à l'agate ou à la sanguine. Se fait aussi avec des gommes spéciales. |
Buvant |
Bord supérieur d'un article destiné à être porté à la bouche (tasse) |
Nombre d'enfournements par 24h pour un four tunnel |
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Calibrage |
Mise en forme de la pâte sur un moule en rotation par action d'un calibre |
Cazette |
Voir gazette |
Céladon |
"Ts' ing" en Chinois, qui signifie "couleur de la nature". Désigne couramment une teinte bleu-vert pâle |
Céramique |
Terme générique désignant l'ensemble des industries de l'argile soumise à l'épreuve du feu : terre cuite, faïence, grès, porcelaine, etc... |
Cerce |
Mandrin sur lequel s'emboîte le moule en plâtre sur une calibreuse, machine roller |
Cerné |
Trait de crayon gras ou filet gras permettant de délimiter une zone à peindre |
Chamotte |
Pâte céramique cuite broyée en petits grains |
Chape |
Élément de mère de moule de platerie destiné à reproduire l'empreinte d'enmandrinage |
Chataigne |
Support de cuisson à pointes, disposé par trois sous les pièces à cuire. |
Chauffeur |
Ouvrier chargé des enfournements et tâches relatives aux fours |
Cheveu |
Filet le plus fin, en décoration |
Chromo |
Décalcomanie spécial pour décoration céramique |
Colombin |
Petit boudin de terre cylindrique long |
Colorant céramique |
Assemblage de matières minérales et d'oxydes métalliques frittés à haute température donnant des pigments inertes utilisables en céramique pour colorer émaux, pâtes, glaçures, engobes |
Contre-dépouille |
forme non démoulable prisonnière du moule, nécessite une moule à sous-pièces ou à plusieurs parties |
Coulage |
Formation d'objets creux ou pleins à partir de barbotine coulée dans un moule poreux |
Coulage à ciel ouvert |
Coulage dans un moule avec revidage de la barbotine pour un temps de prise donné |
Coulage entre deux plâtres |
Coulage dans un moule jusqu'à la prise complète de toute la barbotine |
Coulé |
Technique de peinture, la couleur est étalée en goutte liquide sans que le pinceau touche le biscuit |
Couture |
Ligne en relief formée sur la pâte à la jonction des différentes parties du moule |
Couverte |
Enduit vitrifié par la cuisson, composé principalement de feldspath et aussi de quartz, craie. Les minéraux broyés finement sont mélangés dans de l'eau et appliqués sur les pièces crues ou dégourdies. |
Croutage |
Réaliser une couche de pâte plastique régulière destinée au façonnage par estampage |
Cru sec |
État d'un objet façonné après séchage |
Cru vert |
État d'un objet façonné avant séchage |
Cuisson |
Opération qui donne à la pièce céramique sa solidité. Le résultat obtenu est irréversible |
Retirer les pièces cuites de leur dispositif de cuisson cuisson |
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Décoration |
application de couleurs vitrifiables ou non, selon le mode choisi et le support. Manuelle au pinceau, au tampon, à l'éponge, au pochoir, au rouleau. Impression par sérigraphie directe ou par transfert. Impression par gravure en transfert. Par décalcomanie. Par incrustation. Par empreinte |
Décor grand feu |
Décoration cuite en même temps que l'émail ou dans un cycle de cuisson identique. En faïence ce type de décor peut être posé sur émail cru, sur biscuit avant émaillage ou sur émail cuit devant subir à nouveau un cycle de cuisson émail. Décoration au pinceau, par décalcomanie ou par impression. Ce type de décor est dit inaltérable car il est sous émail (under glaze) ou dans l'émail (in glaze) |
Dégourdi |
Premiere cuisson à 800-980°C qui a pour but de solidifier la pièce et de la rendre poreuse, ce qui facilite le stockage et l'émaillage. |
Dégraissage |
Cuisson pour brûler les graisses et les matières organiques des décors avant émaillage |
Dépouille |
Évasement ou arrondi d'une forme permettant son extraction directe du moule sans accrochage |
émail décollé du biscuit par écailles, effort de compression sur biscuit trop important |
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Écoussage |
émail décollé du biscuit par écailles, par effet de mauvaise adhérence et de compression (poussières de biscuit + dilatation) |
Émail |
Verre destiné à recouvrir les biscuits de faïence et à supporter ou recouvrir la décoration |
Émail stannifère |
Émail rendu opaque par la présence d'oxyde d'étain dans sa composition. A cause de son coût élevé, l'oxyde d'étain a laissé la place à l'oxyde de zirconium meilleur marché mais moins brillant et moins facile à travailler |
Émaillage |
Action de déposer l'émail ou la couverte sur un support céramique (cru, dégourdi ou biscuit) par trempage, par pulvérisation ou par arrosage manuel ou mécanique. |
Embué |
Matités sur émail brillant dues à des cristalisations |
Empâtage |
Mélanger un colorant céramique avec un médium pour former une encre ou une pâte |
Empreinte |
Technique de décor à base de métaux précieux tels que l'or ou le platine préparés avec un corps gras. Application avec des empreintes de caoutchouc (tampons, timbres) |
Encastage |
Mettre les pièces à cuire dans leur dispositif de cuisson |
Engobe |
Pâte généralement colorée utilisée pour modifier la teinte de surface des produits biscuités |
Enmandrinage |
Partie d'un moule de platerie qui s'emboîte dans la cerce de la machine de moulage |
Estampage |
Appliquer une couche de pâte plastique par pression manuelle sur la surface d'un moule |
Estèque |
Petit calibre manuel utilisé par les tourneurs |
Étireuse |
Petite presse manuelle pour fabrication de colombins de terre |
Pate poreuse recouverte d'une glacure (émail). Décoration sur biscuit (sous émail), sur émail cru, sur émail cuit en petit feu ou en grand feu |
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Faïence calcaire |
Pâte tendre à base d'argiles et de calcaire sous forme de craie, marbre ou de dolomie (qui apporte aussi du magnésium). Le biscuitage est aux alentours de 1050-1060°C et l'émaillage à 960-1000°C. |
Faïence feldspatique |
Pâte dure à base d'argiles, de kaolins et de feldspaths. Cuisson du biscuit en tre 1180 et 1230°C, celle de l'émail entre 1060 et 1100°C. C'est la pâte de faïence la plus dure |
Faïence fine |
Pâte constituée d'argile cuisant "blanc" recouverte d'un vernis. La faïence fine Anglaise contient en plus du silex broyé. |
Feldspath |
Silicates d'alumine naturels à base de potassium, sodium, calcium ou lithium. On distingue l'orthose principalement potassique, l'albite qui est sodique, l'anortite qui est calcique, le lithique à base de lithium (spodumene, pétalite, etc...). Les feldspath mixtes désignes des composition partagées en potassium et en sodium. Le feldspath est l'élément fondant des porcelaines qui contribue à leur vitrification. |
Filet
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Bande de couleur ou de métal précieux sur le bord d'une pièce. Très mince on l'appelle cheveu. |
Filtre-presse |
Machine constituée de moules filtrants (des bâtis) garnis de toiles fines dans lesquels la pâte est injectée à haute pression sous forme de barbotine. Sous l'effet de la pression l'eau s'élimine au travers des toiles et la pâte se rafermit en se densifiant. La densité recherchée correspond à un degré de dureté en rapport avec l'eau restant dans la pâte. Après débâtissage du filtre-presse on obtient la pâte sous forme de galettes |
Finissage |
Action de rectifier, d'adoucir la surface et les arêtes des produits façonnés crus avec perçages et découpes si nécessaire. |
Fond de cuisson |
Plateau rond en réfractaire servant à la manutention et au biscuitage des objets en pile (assiettes) |
Fondant |
Elément qui provoque ou qui accélère la fusion et la vitrification d'une pâte, d'une couleur, d'un engobe |
Fouillage |
Calibrer avec un mouvement vertical puis latéral pour élargir une pièce creuse en contre dépouille |
Fritte |
Produit vitrifié issu d'une fusion à haute température de matières premières pour composition d'émaux |
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