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cette page : Glacures mates, article technologique de
Smart.Conseil
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- glacures mates,
glaçures mates, matt
glazes
GLAÇURES
MATES
par
Smart.Conseil
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céramique,
oxydes métalliques, four
céramique, matériel
céramique, mesure température,
porcelaine, cristaux céramiques,
formation céramique
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- Glaçures
mates : Matt glazes (Eng)
-
- Les
glaçures mattes, satinées, semi-mates,
etc... sont souvent prisées par les
céramistes pour leur côté soyeux
au toucher et peu réfléchissant aux
éclats de la lumière. Cet article traite
au sens large de leur technologie et de ce qu'il faut
attendre de ces glaçures.
-
-
- L'effet
Mat :
-
- Les
éclats atténués des
glaçures mates sont dus à la reflexion
diffuse de la lumière par une surface
irrégulière et non lisse. La
lumière de la source est redistribuée
dans toutes les directions par de multiples rayons
réfléchis, contrairement aux
glaçures lisses comme des miroirs qui
produisent une reflexion de type spéculaire (La
lumière qui atteint un objet est
réfléchie dans la direction faisant le
même angle avec la normale de sa surface). On
utilise le terme de "rugosité" pour
caractériser l'aspect irrégulier d'une
surface réfléchissante.
-
-
-
---------------
-
-
-
- L'effet
de la diffusion sera donc lié à la
rugosité de la surface. Plus la rugosité
sera importante et avec de très fines
aspérités plus la glaçure
paraîtra mate, à l'inverse, elle tendra
vers le brillant en passant par divers stades, selon
des termes imprécis comme "rugueuse",
"sèche", "satinée", "soyeuse", "douce",
"butyreuse", "semi-mate", etc...
-
- Glaçure
mate : Une glaçure à surface
irrégulière dont le niveau de
"rugosité" permet une reflexion diffuse de la
lumière.
-
- La
notion commune de matité n'est pas toujours
facile à interpréter sans repères
comparatifs. Le mat de l'un pouvant être le
satiné d'un autre... Les glaçures mates
sont souvent sujettes à confusions entre les
céramistes.
- Seule
la mesure de la réflectance permet de
caractériser l'apparence visuelle d'une
surface, dont sa matité. Mais pour l'instant ce
type de caractérisation passe par des
modélisations encore très complexes
basées sur de l'imagerie et il n'est pas
accessible à tous les publics.
-
- Les
glaçures mates pemettent une meilleure lecture
des formes et de leurs détails en comparaison
avec les glaçures brillantes qui produisent
beaucoup de reflets "ramollissant" les formes et
renvoyant des images indésirables si
problématiques pour les photographies de
pièces céramiques. Le satiné ou
le mat sont des finitions beaucoup plus
appréciées par les artistes pour la
pureté de leurs éclats diffus.
-
-
- Les
principaux agents de "rugosité" qui jouent un
rôle actif sur la matité des
glaçures :
-
- -
Les microcristallisations (effets de microfacettes
multiples, c'est le cas des glaçures
microcristallines ou cryptocristallines*),
procédé le plus courant basé sur
la concentration de certains oxydes dans la
composition des glaçures.
- et
:
- -
Les glaçures partiellement fusionnées
(magma non homogène)
- -
Les glaçures corrodées chimiquement
(attaques fortes avec acides ou bases)
- -
Les glaçures corrodées
mécaniquement (effets de sablage,
frottement...)
- -
Les glaçures contenant des matières
très réfractaires de finesse moindre (ex
: poudre d'alumine ou silice à 150-200
µm)
- -
Les glaçures appliquées trop minces
(perception de la rugosité du
tesson)
- -
Les glaçures qui prennent du retrait au
refroidissement (micro-plissement de la surface, effet
"peau de lait")
-
-
- Les
possibilités sont donc très
variées pour conduire à la matité
d'une glaçure. Elles peuvent aussi être
combinées entre elles pour perfectionner la
matité.
-
- (*)
Glaçure cryptocristalline : une glaçure
qui développe des cristaux dont la taille est
de l'ordre du micron (µm; 1 µm = 1000 nm).
Le terme "cryptocristalline" vient de la langue
anglaise (cryptocrystalline glaze). On utilise aussi
le terme de "glaçure microcristalline", ce
terme est le plus fréquent dans la
littérature céramique de langue
française.
- Ce
niveau de rugosité micronique nous permet de
percevoir une matité due à l'effet
diffus de la lumière car la dimension des
reliefs de la surface est supérieure à
la longueur d'onde de la lumière visible (Les
rayons du visible vont du rouge 0.8 µm au violet
0.4 µm).
-
- Lorsque
les cristaux sont du même ordre de grandeur que
la longueur d'onde de la lumière visible, c'est
à dire de l'ordre de 0.5 µm (500 nm)
l'émail peut apparaître irisé tel
de la nacre sous certaines conditions d'application
(épaisseur, translucidité). C'est la
conséquence de la décomposition de la
lumière qui est diffractée par les
cristaux supers fins de la
glaçure.
-

-
-
Longueurs
d'ondes des couleurs visible en nanomètres
(selon Wikipédia) :
-
- Rouge
800 à 620 nm
- Orange
620 à 590 nm
- Jaune
590 à 575 nm
- Chartreuse
575 à 560 nm
- Vert
560 à 530 nm
- Vert
printemps 530 à 492 nm
- Cyan
492 à 487 nm
- Azur
487 à 482 nm
- Bleu
482 à 465 nm
- Indigo
465 à 435 nm
- Violet
435 à 400 nm
-
-
-
- Mat
Opaque, et Mat translucide ...
-
-
On
peut constater régulièrement dans
certains forums des discussions discordantes sur ce
sujet. Pourtant ces propriétés qui ne
sont pas liées peuvent parfaitement être
réunies au sein d'une même
glaçure. Comme il a été
précisé plus haut dans ce
chapître, la matité est liées
à l'état de surface de la
glaçure (rugueux à lisse), mais
rien n'empêche cette surface d'être
translucide ou opaque, c'est à dire de laisser
ou de ne pas laisser passer la lumière.
Exemple : certaines glaçures mates au calcium
pour faïence sont quasi transparentes, elles
laissent très bien voir le décor
posé sur biscuit qu'elles
recouvrent.
-
- Un
matériau qui laisse passer la lumière
peut être transparent ou translucide. S'il est
transparent, il transmet une image précise de
ce qu'il recouvre, mais s'il est translucide il ne
transmet qu'une image imprécise et diffuse.
Exemple : une vitre de fenêtre est transparente,
une feuille de papier calque est
translucide.
-
- Un
matériau opaque peut être brillant ou
mat, il masque totalement ce qu'il recouvre. Exemple :
un émail noir mat ou brillant posé sur
un biscuit blanc cache totalement la blancheur de
celui-ci car le pigment noir qu'il contient le rend
totalement opaque.
-
- Une
glaçure est souvent opaque selon une certaine
épaisseur. Exemple : une glaçure blanche
opacifiée à l'étain posée
sur un biscuit coloré apparaît blanche
sur les surfaces lisses et laisse apercevoir la
coloration du biscuit par translucidité sur les
reliefs et les arètes car moins épaisse
à ces endroits. Une glaçure opaque
insuffisament épaisse devient donc
translucide.
-
- La
transparence, la translucidité et
l'opacité des glaçures sont des
propriétés fortement liées
à l'épaisseur du
matériau.
-
- Test
: Une couverte parfaitement transparente sur un tesson
devient translucide ou opaque en forte
épaisseur. Remplissez une tasse à ras
bord avec cette couverte en poudre bien tassée
et faites-la cuire. Vous verrez qu'après la
cuisson le bloc formé dans la tasse n'a pas
l'apparence que vous ètes habitué
à voir sur vos pièces
émaillées. La translucidité ou
l'opacité en forte épaisseur sont dues
aux propriétés de la couvertes et aussi
aux micro-bulles d'air dispersées dans la masse
fondue. Les micro-bulles d'air sont un bon opacifiant
pour les glaçures.
-
- Incolore
ou transparent ?
-
- Incolore
signifie non coloré (l'eau et le verre sont
incolores), mais pour être dit incolore un
matériau doit être transparent... Ce sont
deux propriétés différentes mais
elles doivent coexister pour qu'un matériau
soit incolore.
-
-
-
- GLAÇURES
MATES MICROCRISTALLINES :
-
-
-
- Les
glaçures microcristallines, dites aussi
cryptocristallines, sont des glaçures qui
développent des phases cristallines super fines
lors du refroidissement (les cristaux sont invisibles
à l'oeil nu). Pour cela elles doivent
être riches en éléments
cristallisants aptes à donner naissance
à des microcristaux. Les conditions du
refroidissement de la glaçure sont très
importantes pour permettre au microcristaux de se
former en grand nombre et avoir un
développement suffisant. Un refroidissement
trop rapide pouvant conduire à une
glaçure brillante... Il faut donc bien adapter
la composition glaçure et son mode de cuisson
pour parvenir à des résultats
réguliers.
- Les
microcristallisations peuvent apparaître dans
toutes l'épaisseur de la glaçure (du
tesson à la surface de la glaçure) ou
seulement sur sa surface, selon le type de
cristallisation. Tout comme dans les glaçures
à grands cristaux (macrocristallines), les
microcristaux formés baignent dans un flux
vitreux apauvri des éléments
nécessaires à leur formation. La
glaçure obtenue est un ensemble solide
hétérogène où cohabitent
le vitreux et le cristallisé. Cette
hétérogénéité de
phases confère au matériau des
propriétés optiques plus ou moins
diffuses qui tendent plus vers la translucidité
ou l'opacité que vers la
transparence.
-
- Les
principales phases microcristallines
identifiées dans les glaçures
microcristallines sont pour la plupart feldspathiques
:
-
- -
L'Anortite (CaO.Al2O3.2SiO2 : est la phase cristalline
la plus commune des glaçures riches en calcium
et en alumine)
- -
La Mullite (3Al2O3.2SiO2 : dans les glaçures
riches en alumine)
- -
Le Celsian (BaO.Al2O3.2SiO2 : dans les glaçures
riches en baryum)
- -
Le Feldspath de strontium synthétique
(SrO.Al2O3.2SiO2, structure identique au celsian
obtenue en substituant le baryum par du strontium avec
du carbonate de strontium, cette structure commence
à se former entre 1150 et
1200°C)
- -
Le Spodumène (Li2O.Al2O3.4SiO2 : dans les
glaçures riches en lithium)
- avec
une exception pour :
- -
La Wollastonite (CaO.SiO2 : dans les glaçures
riches en calcium et pauvres en alumine)
-
- Autres
phases :
-
- -
Le Diopside (Cao.MgO.2SiO2 : dans les glaçures
à base de dolomie, talc et
craie...)
- -
Le Corindon (a
Al2O3)
- -
La Gahnite (ZnO.Al2O3)
- -
Orthose (K2O.Al2O3.6SiO2)
- -
La Leucite (K2O.Al2O3.4SiO2 : La leucite est la
première phase à cristalliser à
partir d'un liquide riche en potassium)
- -
La Pseudo-Wollastonite
- -
La Néphéline (Na3K(SiAlO4)4)
- -
La Cordiérite (2MgO.2Al2O3.5SiO2)
- -
La Kermanite (2CaO, Al2O3, 2SiO2)
- -
La Gélénite
(2CaO.Al2O3.SiO2)
- -
La Tridymite (SiO2 : dans les glaçures riches
en silice et pauvres en alumine. Risques de
tréssaillage)
- -
L'Hématite (Fe2O3)
- -
Les titanates (de fer, baryum, calcium,
magnésium... la liste est longue)
-
- Tous
ces types de cristaux existent dans la nature, dans
les roches magmatiques (c'est le cas des
feldspaths...) et métamorphiques (Wollastonite,
Cordiérite)... Le céramiste crée
des conditions favorables à leur formation dans
ses glaçures par une composition chimique
réalisée avec des matières
premières sélectionnées et par
des conditions de cuisson adaptées. Il
recrée dans son four en
accéléré ce que la nature fait
sur une échelle de temps beaucoup plus
longue...
-
-
- Si
l'Anortite est l'agent de mattage le plus commun des
glaçures riches en calcium, la Mullite est
probablement la phase la plus apte à se
développer dans les glaçures peu ou pas
calciques. On sollicite souvent sa formation en
enrichissant une glaçure brillante en alumine
ou en kaolin.
- (Mais
attention, les autres propriétés de la
glaçure initiale peuvent aussi fortement
varier... Lorsque vous faites ce type de modification,
ne perdez pas de vue l'évolution possible des
autres propriétés de votre
glaçure. Attention aussi, si vous utiliser pour
cela un logiciel de calcul de glaçures ce ne
sera pas forcément le la bonne démarche,
car les calculs effectués par les algorithmes
de ces outils sont basés sur les
propriétés de verres parfaits et non de
mélanges vitro-cristallins... les
résultats escomptés pourront être
totalement à côté du
réel...).
-
- L'exces
d'alumine nécessaire pour amorcer la
microcristallisation de la Mullite dépend du
ratio de la silice et des bases de la glaçure.
-
- Pierre
Munier a abordé ce sujet dans son ouvrage
"Technologie des Faïences" en 1957, en
présentant le calcul de l'acidité "A"
d'une glaçure comme l'outil permettant
d'anticiper l'aspect de celle-ci après cuisson
(Voir
la page sur ce calcul).
Ce modèle fonctionne assez bien pour les
glaçures de basses et de haute
température.
-
-
- Tableau
de P. Munier :
-
Acidité
"A"
|
Aspect
de la glaçure
|
0.70
à 0.80
|
Farineux
|
0.80
à 1.45
|
Mat
|
1.45
à 1.90
|
Brillant
possible
|
1.90
à 2.00
|
Brillant
|
2.00
à 2.30
|
Brillant
sûr
|
2.30
à 2.50
|
Brillant
|
2.50
à 2.90
|
Brillant
possible
|
Au
delà de 2.90
|
Dévitrification
|
-
- Exemple
de glaçure cristalline mate au baryum haute
température avec une acidité
calculée "A" = 1.31 (Pour cuisson en oxydation
sur porcelaine) :
-

-
- Cette
glaçure développe simultanément
une phase microcristalline de celsian
(BaO.Al2O3.2SiO2) qui rend sa surface mate et une
phase macrocristalline de willémite (2ZnO.SiO2)
qui produit les gros cristaux sphérolitiques
gris argentés. Les deux oxydes cristallisants
qui sont présents en forte quantité dans
la composition sont l'oxyde de baryum et l'oxyde de
zinc (entre 15 et 20% en poids pour
chacun).
-
- Bien
évidemment pour ces glaçures de hautes
température il y a aussi la contribution du
tesson à prendre en compte dans l'aspect final.
L'activité corrosive de ce type de
glaçure fondue joue un rôle important sur
son enrichissement en silice et en alumine provenant
du tesson de porcelaine. Cette glaçure
calculée avec une acidité initiale de
1.31 a probablement au final une acidité encore
plus basse.
-
- Il
faut donc tenir compte des ratios Alumine, Silice et
bases et de l'interaction avec le tesson.
Néanmoins il ne
faut pas non plus négliger sous quelle forme
les oxydes sont introduits (matières brutes,
frittées, oxydes purs...), leur finesse, les
conditions d'application de la glaçure
(trempée, pulvérisée.
Voir
article),
leur épaisseur, l'inertie thermique du four
(brique ou fibre), la densité de la charge
enfournée, vitesse de chauffe et
refroidisssement, etc... autant de facteurs qui
agissent sur le mécanisme de la
microcristallisation.
-
- Agents
mattants qui favorisent la microcristallisation
:
-
- -
Le carbonate de calcium (ou craie, fournit l'oxyde de
calcium CaO)
- -
l'oxyde de zinc (ZnO)
- -
l'oxyde de baryum (carbonate de baryum ou frittes au
baryum, apport d'oxyde de baryum BaO)
- -
Le carbonate de strontium (ou strontianite, fournit
l'oxyde strontium SrO)
- -
le dioxyde de titane (rutile, anatase =
TiO2)
- -
la dolomie (apporte MgO et CaO)
- -
le talc (apporte MgO et SiO2)
- -
l'alumine (alumine hydratée, kaolin,
feldspath... pour l'apport de Al2O3)
- -
L'oxyde ferrique (oxyde de fer rouge =
Fe2O3)
- -
Le zircon (Apporte ZrO2 et SiO2)
-
-
céramique,
oxydes métalliques, four
céramique, matériel
céramique, mesure température,
porcelaine, cristaux céramiques,
formation céramique
|
-
-
- Faiblesses
des glaçures mates :
-
- Les
glaçures mates doivent être
considérées avec la plus grande prudence
et comme incertaines dans plusieurs domaines tant
sanitaires qu'utilitaires. Leur formulation par
excès d'éléments cristallisants
en fait la plupart du temps des glaçures
déséquilibrées peu
résistantes aux agressions chimiques et
mécaniques.
-
- Risques
de toxicité : La fine ruguosité de
ces glaçures augmente leur surface de contact
et favorive les réactions avec les acides
alimentaires (vinaigre, citron, jus de tomate, tannin
du thé noir...). Il peut en résulter un
relarguage de métaux lourds par lixiviation si
la glaçure en contient (ex: glaçure mate
plombeuse, glaçure au baryum...).
-
- Rappel
: il n'existe pas de "truc" ni de recette type ou
conditions de cuisson spéciales pour garantir
qu'une glaçure au plomb ne relargue pas de
plomb. Seule une analyse chimique en labo permet
d'établir si la glaçure convient ou ne
conveint pas pour usage alimentaire.
-
- Nettoyage
difficile : les cavités microscopiques
présentes en surface peuvent héberger
des hôtes indésirables pour
l'hygiène alimentaire et très difficiles
à déloger par simple lavage (taches
alimentaires, bactéries...).
-
- Rayures
métalliques avec les couverts : les traces
métalliques laissées par les couverts
s'incrustent dans les cavités de la
glaçure et sont très visibles
comparativement aux glaçures brillantes.
- Truc
pour ôter les rayures métalliques sur les
glaçures (mais attention Danger !! ne pas
inhaler... et mettre des gants) : Passer un coton-tige
ou un petit pinceau à poils synthétiques
imbibé d'acide chlorhydrique sur la trace
métallique (Celui que l'on trouve en grandes
surfaces de bricolage). Dès que la trace
disparait rincer immédiatement à l'eau
claire, puis laver avec une lessive
vaisselle.
-
-
-
- Quelques
recettes de glaçures mates microcristallines
:
-
- 01
- Glaçure de base mate au Calcium
Magnésium
Substitution
d'une recette de David Leach
(1911-2005)
http://glazesharing.wordpress.com/
|
Images
non disponibles
|
- Cuisson
: cône orton 8 - 10
(1260-1300°C) - Oxydation ou
réduction
- Les
matières Nord Américaines
ont été substituées
par de matières
Européennes
|
Néphéline
Syénite
|
23.90
|
Feldspath
SPS (Sodique)
|
21.15
|
Dolomie
|
17.45
|
Kaolin
calciné (Molochite)
|
11.50
|
Kaolin
|
10.00
|
Talc
|
9.62
|
Cendre
d'os
|
2.85
|
Feldspath
Norflux (potassique)
|
1.69
|
Craie
|
0.53
|
Glaçure
mate. Pour un bleu mat clair : ajouter 1%
Carbonate de cobalt, 0.5% oxyde de chrome
vert et 5% de dioxyde d'étain.
Acidité A < 1
|
-
- 02
- Glaçure mate au strontium effet
Bronze
Substitution
d'une recette de Chris Clarke
(Clayart)
http://www.flickr.com/photos/patspottery/
|
Voir
les photos en ligne
|
- Cuisson
: cône orton 6 (1220-1230°C) -
Oxydation
- Les
matières Nord Américaines
ont été substituées
par de matières
Européennes
|
Néphéline
Syénite
|
58.88
|
Silice
|
11.38
|
Carbonate
de Strontium
|
20.12
|
Kaolin
|
8.64
|
carbonate
de lithium
|
0.98
|
Carbonate
de cuivre
|
5.00
|
Dioxyde
de titane
|
5.00
|
Glaçure
mate avec des tons verts changeants selon
l'épaisseur, ressemblant à la
patine d'un bronze ancien. Les effets obtenus
sur un grès naturel sont
intéressants. Acidité A <
1.25
|
-
- 03
- Glaçure de base mate Alumineuse
au Calcium-Magnésium
Substitution
d'une recette de E. Martens
|
Images
non disponibles
|
- Cuisson
: cône orton 7 (1230°C) -
Oxydation
|
Wollastonite
|
26.63
|
Feldspath
Norflux (potassique)
|
21.89
|
Kaolin
calciné (Molochite)
|
21.63
|
Silice
|
9.89
|
Kaolin
|
8.76
|
Craie
|
7.01
|
Talc
|
4.55
|
Glaçure
mate. Acidité A <
1.1
|
-
- 04
- Glaçure de base mate au Calcium
Substitution
d'une recette anonyme
|
Images
non disponibles
|
- Cuisson
: cône orton 06-08
(1020-1060°C) - Oxydation
|
Fritte
FR4 (1233 Mondre & Manz)
|
54.84
|
Cendre
de bois dur (Chêne)
|
14.62
|
Wollastonite
|
10.97
|
Kaolin
|
10.79
|
Craie
|
8.78
|
Glaçure
mate jaunâtre craquelée.
Acidité A < 1.2. Les conditions de
refroidissement assez lent sont importantes
pour réussir cette
glaçure.
|
-
- 05
- Glaçure de base mate au
Calcium-Titane
Substitution
d'une recette anonyme
|
Images
non disponibles
|
- Cuisson
: cône orton 06 (1020-1040°C) -
Oxydation
|
Fritte
FR4 (1233 Mondre & Manz)
|
58.17
|
Wollastonite
|
25.85
|
Dioxyde
de titane
|
9.05
|
Kaolin
|
6.46
|
Craie
|
0.46
|
Glaçure
crême à jaunâtre mate.
Acidité A < 1.8. Les conditions de
refroidissement assez lent sont importantes
pour réussir cette
glaçure.
|
-
- 06
- Glaçure de base soyeuse au
Calcium
Substitution
d'une recette anonyme
|
Images
non disponibles
|
- Cuisson
: cône orton 7 à 9
(1230-1280°C) - Oxydation ou
réduction
|
Wollastonite
|
25.77
|
Néphéline
syénite
|
18.56
|
Kaolin
|
10.31
|
Fritte
FR4 (1233 M & M)
|
10.31
|
Feldspath
SPS
|
10.31
|
Craie
|
8.76
|
Carbonate
de Baryum
|
6.70
|
Dolomie
|
5.67
|
Feldspath
Norflux (potassique)
|
3.61
|
Glaçure
soyeuse à mate selon le
refroidissement. Acidité A <
1
|
-
- 07
- Glaçure cristalline au Baryum
Zinc
Formule
de Denis Caraty
http://www.cristallisations.fr
|
|
- Cuisson
: cône orton 9 (1280°C) -
Oxydation
- A
base de frittes au baryum-zinc et
feldspaths.
|
CaO
|
1.24
%
|
ZnO
|
18.85
%
|
BaO
|
17.43
%
|
Na2O
|
0.40
%
|
K2O
|
4.30
%
|
Al2O3
|
7.37
%
|
SiO2
|
46.20
%
|
ZrO2
|
1.51
%
|
B2O3
|
2.70
%
|
Glaçure
mate microcristalline au baryum (cristaux de
celsian) couverte de petits cristaux
satinés de willémite (Ø
3 à 4 mm). Pour un bleu satiné
turquoise : ajouter 0.5 % d'oxyde de nickel
vert, 2% pentoxyde de vanadium.
Acidité A < 1,30
|
-
-
-
-
céramique,
oxydes métalliques, four
céramique, matériel
céramique, mesure température,
porcelaine, cristaux céramiques,
formation céramique
|
-
-
-
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